Jacqueline au festival de Cannes en 2002

Jacqueline m'a accompagné au festival de Cannes ou je présentais le site internet des professionnels du spectacle que j'ai créé, construit, et qui existe toujours aujourd'hui avec près de 80.000 artistes, techniciens etc

Suite du texte

      Un monsieur seul, avec une jolie triomphe verte s'arrête et propose de nous prendre en charge. Il n'y a qu'une place à côté du chauffeur. Jacqueline monte devant et moi derrière avec les bagages. Il nous explique qu'il peut nous prendre parce qu'on lui a dérobé ses bagages à la gare. Nous passons par Toulon, petit café chez une amie à Fréjus, face à la mer, puis nous arrivons enfin à Cannes. Reste à sortir de l'autoroute. Pas facile, le stop est interdit sur l'autoroute. Nous prenons la sortie à pieds derrière la barrière de sécurité. Pas de chance, à hauteur du péage, il y a deux motards de la Gendarmerie Nationale. Impossible de sortir par là. Sur la droite, il y a un champs de pêchers. Nous passons pardessus le grillage et descendons jusqu'à la route. Soudain on entend des aboiements. Ils se rapprochent très vite. Il reste quelques mètres à faire. Je jette les sacs par dessus la clôture qui là est plus haute qu'à l'endroit où nous sommes entrés. Jacqueline grimpe au grillage mais n'arrive pas à monter en haut. Je la soulève de toutes mes forces et elle bascule enfin de l'autre côté. C'est mon tour, je passe en trois secondes, il était temps. Les deux molosses tout noir nous aboient dessus sans interruption. Nous reprenons nos esprits, notre matériel, et nos jambes à notre cou et filons le plus vite possible. Il nous reste quelques kilomètres à pied pour rejoindre le camp de camping ou nous avions prévu de nous installer. Le soleil tape très fort et c'est en nage que nous arrivons. Nous passons par l'accueil, réglons pour trois semaines, et on nous accompagne à notre emplacement. Nous montons la petite tente, je gonfle le matelas deux places qui prend tout l'espace au sol, et pose de chaque côtés ce qui nous sera essentiel. On file prendre une douche à tour de rôle, puis nous partons nous restaurer après nous être changés.

          Nous prenons la route principale qui va du camping au bord de la mer. J'ai l'impression qu'il y a vingt mille personnes qui descendent et vingt mille personnes qui remontent. Il fait très chaud. Tout au long il y a des petits (Lolos) petits cafés terrasse qui vendent de quoi se restaurer. Nous prendrons des parts de pizza locale, mie de pain épaisse avec juste de la tomate et des anchois. C'est très bon. Peut être de la pissaladière. Nous les mangerons au bord de la mer assis sur les rochers en regardant les touristes qui pêchent. Un très bon moment.

          Le lendemain nous faisons le tour des copains de Jacqueline. Un photographe qui fait des photos sur les plages et un autre qui fait des chouchous pour les vendre également. Cela sent très bon. A deux jours près nous aurions croisé chez lui un groupe de quatre garçons dans le vent qu'il avait hébergés. Puis nous allons voir le centre Léo Lagrange où Jacqueline était venue les années précédentes. Dans le centre, nous croisons une copine de la maison des jeunes, que nous retrouvons avec surprise et amusement. Grande brune avec des yeux bleus, elle va se présenter à miss plage le lendemain. Jacqueline va la coiffer et la maquiller pour qu'elle ait la plus grande chance d'être élue. Elle sera première dauphine. Pari gagné.

          Nous irons tous les jours à la plage, et tous les soirs nous assisterons sur le port à des concours internationaux de feux d'artifices. Spectacles grandioses et gratuits.