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Par klinep le 1 Décembre 2010 à 07:00
Le 24 septembre 2010, départ pour la Sardaigne..Vol charter, avec mon C.E. Nous arrivons à Roissy à 3h40 du matin soit plus de 2h30 avant le décollage prévu à 6h00. (maintenant c'est comme ça, on vous fait venir 2 voire 3 heures avant..) L'aéroport est désert..presque personne aux guichets d'enregistrement, et pas grand monde aux contrôles de sécurité..rien d'ouvert à cette heure là, juste un point de vente de quelques boissons, même pas de bouquins..Nous attendons en salle d'embarquement, et voyons l'heure tourner..celle du départ, 6h00, est dépassée depuis 45 mn..aucune info..Nous devons partir avec la compagnie Europe Airpost, et on ne peut pas dire que celle-ci soit top...On l'avait déjà prise il y a 3 ans pour aller en Bulgarie... Enfin, l'avion est annoncé..Nous montons dans le bus qui doit nous y amener et voyons l'avion (petit) nous qui sommes habitués à faire de grands voyages sur de gros porteurs longs courriers, nous avons l'impression de monter dans un modèle réduit... nous traversons le tarmac sous la pluie, et montons l'escalier de la passerelle, à la queue leuleu toujours sous une pluie battante...
Nous cherchons nos places et constatons que nous sommes tout au fond, très très au fond, contre la paroi des toilettes, là où on ne peut pas incliner les sièges, et où le bruit des réacteurs est le plus fort, sièges étriqués où on est coincés...bon, ça commence bien !! .Après les démonstrations d'usage pour la sécurité, nous décollons avec plus d'1 heure et demi de retard.. Il est presque 7h30 (nous devions atterrir à 7h50, cherchez l'erreur..) et nous commençons à avoir faim ! On doit nous servir une collation dans l'avion. Mais là encore, pas de bol...du fait qu'il y a eu des grèves les jours précédents, on nous dit qu'ils n'ont pas été livrés en cafetières et théières (?) donc pas de boissons chaudes..Les hôtesses sont limites aimables..Bon, on se résigne à manger un bout de machin spongieux, avec une dosette de confiture, et un verre de coca..Le vol se passe sans encombre..quelques turbulences, qui sont encore plus désagréables à l'arrière qu'au centre de l'avion..mais on en a vu d'autres... On voit très bien par les hublots, il fait grand jour, et on voit la chaine des alpes et le Mont Blanc sous le soleil ..c'est très beau..
Enfin, nous arrivons à Olbia..le temps de récupérer les bagages, et nous voici à monter dans les bus "Look voyages"..Nous ne sommes pas tous seuls...presque tous les passagers de l'avion vont au même endroit, à savoir au club Lookéa,
"Li Cuccuti" de Budoni,..
L'arrivée au club se fait dans la cohue..et par un temps détestable..Il pleut ici autant qu'à Paris ! La réception du club est prise d'assaut par les quelque 100 personnes qui descendent des bus en même temps, avec les bagages !! On ne pourra pas avoir les chambres dans les bungalows (je devrais dire "cases") avant
14 heures.
Le découragement m'assaille..Après avoir fait un grand voyage dans l'Ouest américain en juin, nous rentrons du Canada, ayant fait un grand circuit aussi, et vu des paysages sublimes, arriver dans un machin comme ça me plombe le moral...On est debout depuis 2h30 du matin...Et je suis pas en forme, ayant toujours mon lumbago et mon gros rhume..,
là ça va..c'est vide ! Pour le déjeûner dans la "cantine" de l'établissement, on nous parque comme du bétail, ça braille en italien entre les membres du personnel de restauration... La cheftaine du village Lookea (qui tutoie tout le monde d'office, genre G.O du Club Med des "Bronzés") voit bien que c'est le gros binz.. et fait des recommandations à tout le monde...La responsable de mon CE me voyant abattue, et fiévreuse, va à la réception demander qu'on nous donne notre chambre rapidement..effectivement, elle me ramène la clef peu de temps après, et nous partons sous la flotte, par les petits chemins entre les bungalows, mon mari devant, cherchant le numéro de la chambre..
Ouf, je vais enfin pouvoir m'allonger pour soulager mes lombes et prendre mes médocs..Toute la journée il va pleuvoir comme ça..en plus, il fait froid, il y a du vent..bref, idéal quoi... Je passe l'après-midi au lit à dormir..Pas du tout envie d'aller voir le reste des installations, ni faire les 500 m pour aller voir la plage..
Le lendemain il pleuvra moins, mais fera encore gris avec quelques éclaircies fugaces..et froid..Le vent est du type mistral...Il faut absolument qu'on trouve une voiture à louer, car rester 8 jours
là-dedans, je vais péter un câble...en plus, on est loin de tout, le premier village est à 5 kms.. Impossible d'aller louer en ville, c'est le parcours du combattant, les taxis sont hors de prix, pas de bus passant à proximité, juste une navette de l'hôtel payante, à des heures précises, qui amène à Budoni, juste pour 2 heures, et quand on connaît pas, faut chercher les loueurs..Bref, évidemment ils ont pensé à tout dans ce club (appartenant à une société italienne) , un loueur vient sur place proposer des véhicules à prix d'or..! Ce que nous nous résignerons à faire, comme beaucoup de notre petit groupe..et les autres..On nous propose une Alfa Roméo 2 portes, de classe ordinaire (c'est la seule qui reste dans cette gamme...oui oui..bien sûr) pour 350 € pour 5 jours, (assurances par ma carte visa ! , ça ne leur coûte rien) en nous la laissant un 6ème jour de plus pour le même prix...Quelle générosité ! Le loueur, un italien qui parle très bien français même l'argot, a tout l'air du margoulin..La "combinazion" il doit connaitre...
Notre chère "titine" de location...une bonne petite routière, assez confortable...
En Grèce, à Rhodes, on avait loué une Micra pour 5 jours, assurances multirisques incluses, sans caution, pour 130 €. Bon, on a une bagnole, une carte routière, on se casse...Les routes sont mauvaises, car montagneuses, les dos d'âne sont légions, mais au moins on voit du pays..On nous avait dit que la Sardaigne était comme la Corse..Pas du tout ! c'est beaucoup moins beau..en plus sous la grisaille, et le vent...c'est d'un triste...La côte Est où nous sommes est la moins belle des deux..de l'autre côté, il paraît que c'est mieux..mais il faut faire 200 kms, 400 aller-retour..donc, on laisse tomber..Les distances entre les villes sont très importantes, et les villages sont assez déserts..Il faut dire qu'on est en fin de saison..Beaucoup de villas à vendre aussi..La crise est là aussi.. Nous montons dans quelques villages perchés dans les montagnes..
la plage le soir de notre arrivée.. Nous rentrons pour le dîner, et retour dans la salle à manger pleine à craquer, mais en plus, avec la musique à "donf" dans la salle bar-spectacle à côté..L'animateur fait des annonces tonitruantes pour les jeux-apéros..Et bien entendu, on se fait agripper dès l'arrivée dans la zone restauration pour assister au spectacle du soir...Tout ce que je fuis comme la peste...Je me demande ce qu'on est venus faire dans cette galère !! Mais c'était pour faire une petite semaine tranquille, au soleil, au bord de la mer, afin de se reposer de nos deux circuits fatiguants précédents..Ben on a eu tout faux !
Nous dînons, papotons un peu avec mes collègues, en essayant de s'entendre dans le bruit ambiant, et hop, direction notre "case"..Le calme fut de courte durée..je vous raconterai ça dans le prochain épisode..si vous êtes sages !!
Merci de vos visites, à bientôt
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