• Petites vacances en Dordogne - Château des Milandes (1)

    Continuons notre périple du mois d'août 2012 en Dordogne..Le 12 août, nous partons de bon matin pour aller visiter le Château des Milandes...Quelques problèmes pour accéder au village de Castelnaud-la-Chapelle, en raison d'une course cycliste qui donne lieu à des barrages sur les routes d'accès..Finalement, après avoir fait des détours, nous arrivons en vue du Château et du parking..

    Le château des Milandes est un château français situé sur la commune de Castelnaud-la-Chapelle, dans le département de la Dordogne. Il est partiellement inscrit monument historique en 1986 puis en totalité en 2009.

    Établi  sur une hauteur en rive gauche de la Dordogne, le château des Milandes domine d'une quarantaine de mètres le lit du fleuve.

    Le château des Milandes est bâti en 1489 et constitue alors la demeure principale des seigneurs de Caumont qui possèdent aussi le château de Castelnaud. Le bâtiment est transformé par François de Caumont pour son épouse qui souhaite habiter un lieu moins austère et plus lumineux. Des fenêtres à meneaux couvertes de vitraux sont percées mais les tourelles, les escaliers à vis et les gargouilles, éléments architecturaux du Moyen Âge, sont conservés.

    Jacques Nompar de Caumont, serviteur du roi Henri IV, séjourna au château de nombreuses fois.

    La Révolution française entraîne l'abandon du château qui est vendu au XIXe siècle. Après un incendie dû au manque d'entretien, Charles Claverie, un industriel ayant fait fortune dans la lingerie fine, le rachète et commence à le restaurer entre 1900 et 1908. De nouveaux éléments de styles néogothique et néo-renaissance sont ajoutés, comme des tours, des logis, des balcons, et un jardin à la française est créé. L'ensemble est complété par un chai et une ferme. Après son décès, sa veuve revend le château à un particulier et cède la chapelle située à côté à la commune de Castelnaud-la-Chapelle.

    Le château constitue la résidence de la chanteuse et meneuse de revue Joséphine Baker, et de son mari Jo Bouillon, qui le louent à partir de 1937 et l'achètent dix ans plus tard. C'est à cette époque que sont installés l'eau courante, l'électricité et un système de chauffage central. Elle y développera un complexe touristique avant-gardiste, baptisé « Village du Monde », et y vivra avec ses douze enfants adoptés de neuf nationalités différentes qu'elle surnomme sa « Tribu Arc en Ciel ».

    En 1964, suite à des problèmes financiers, la mise en vente aux enchères du château est annoncée. Malgré un répit grâce à l'intervention de Brigitte Bardot qui lance un appel aux Français et le refus par Joséphine Baker de l'offre de Gilbert Trigano, le château est finalement vendu pour un dixième de sa valeur en 1968. Faisant jouer la loi française, elle obtient néanmoins un sursis qui lui permet de rester au château jusqu'au 15 mars 1969. Cependant, alors qu'elle est en tournée, elle apprend que le nouveau propriétaire a investi les lieux. Elle s'y oppose et investit seule la cuisine dans laquelle elle se barricade, ses enfants étant confiés à sa sœur. Profitant d'une de ses sorties de la pièce pour aller chercher de l'eau, les ouvriers, qui ont pour consigne de la faire partir du château, referment la porte derrière elle. Elle passe la nuit devant la porte et doit être transportée à l'hôpital le lendemain. Cet évènement tourne en faveur de Joséphine Baker qui obtient finalement une autorisation de réintégration dans la cuisine par la justice.

    Depuis Joséphine Baker, quatre familles se sont succédé au château. Les terrasses, façades et toitures du château sont inscrites au titre des monuments historiques en 1986.

    Depuis 2001, le château accueille une exposition sur Joséphine Baker et des travaux de restauration sont effectués. En 2009, le château, son chai, son jardin à la française et les anciennes écuries sont inscrits en totalité au titre des monuments historiques.

    Le château est marqué à jamais par l'extraordinaire Joséphine Baker ; on y découvre une exposition entièrement consacrée à sa vie : statues en cire du musée Grévin, objets mythiques tels que la véritable ceinture de bananes, costumes de scène, documents inédits, vous plongent dans le fabuleux destin de Joséphine Baker.



    Après la visite du château, il est proposé une magnifique démonstration de fauconnerie dans les jardins : buses, faucons, chouettes, hiboux évoluent dans un cadre magique.
    Art mystérieux et méconnu, la fauconnerie faisait partie, au Moyen-Age, des grands domaines féodaux.

    Afin de donner davantage de relief au jardin, Monsieur et Madame Henry de
    Labarre, nouveaux propriétaires ont planté plus de 2800 buis pour former un ensemble cohérent de différents parterres : quatre parterres à l’entrée du château entourant les fameux magnolias de 1900, plusieurs parterres devant la façade principale présentant plus de 3500 fleurs de bégonias autour d’une fontaine installée en 2007, un parterre au nord permettant aux rapaces de s’épanouir en spectacle et enfin plus de 250 lavandes situées devant la tour ronde au nord est du château

    Joséphine Baker est née en 1906 à Saint-Louis aux Etats-Unis. Grande artiste de Music-Hall sur les scènes parisiennes dès 1925 avec sa ceinture de bananes, elle se distingua pendant la seconde guerre mondiale en servant de couverture au Capitaine Abtey, chef du contre-espionnage militaire à Paris. Joséphine Baker cacha également des réfugiés Juifs dans sa troupe de musique et des messages codés dans ses partitions de musique qu’elle transmettait au Général de Gaulle dès 1940 !

    Elle sera décorée de la Légion d'Honneur en 1961

    C’est en 1947 qu’elle achète le Château des Milandes et y fonde son fameux « Village du Monde, Capitale de la fraternité universelle ».
    Joséphine, très avant-gardiste pour l’époque et ultra généreuse, y implanta le premier parc d’attractions d’Aquitaine. Elle investit alors toute sa fortune dans ce château afin que ses douze enfants adoptés trouvent un refuge d’amour et de fraternité (elle voulait montrer au monde entier que des enfants de différentes origines raciales et religieuses pouvaient cohabiter ensemble).
    Au-delà des réalisations matérielles titanesques (elle possédait 2 hôtels, deux restaurants, une boulangerie entre autres) Joséphine Baker avait un combat singulier : sa lutte perpétuelle contre le racisme. Elle donna des conférences et témoigna au côté de Martin Luther King en 1963 à Washington.
    Malgré l’aide de son mari Jo Bouillon, chef d’orchestre de renom, elle ne parvint pas à sortir d’un gouffre financier qui la pousse à la faillite. Une faillite causée en partie par sa générosité et sa non méfiance à l’égard de certains profiteurs ! En 1968, elle est expulsée du château et c’est la fin d’un rêve.

     

    La photo en noir et blanc est terrible. Un fatras de boîtes de conserves et de cartons ficelés à la va-vite s'étale aux pieds d'une femme assise dehors sous la pluie, mal fagotée dans une robe de chambre, en chaussettes de grosse laine, coiffée d'un incroyable bonnet de nuit. Le regard mauvais est celui d'une combattante vaincue. Joséphine Baker, icône de l'élégance, hier adulée, couverte de décorations - Légion d'honneur, Croix de Guerre, médailles de la Résistance - est à la rue, seule, endettée jusque par-dessus la tête, chassée par ses créanciers de son « château en Espagne »… périgourdin.

    L'image a ému des millions de personnes en novembre 1968. Placardée sur un mur de la cuisine, elle scotche le regard des visiteurs qui défilent chaque jour dans l'ancienne demeure de la star aujourd'hui ouverte au public. C'est dans cette pièce que la reine déchue resta barricadée durant trois jours, avant son expulsion musclée qui déchaîna les passions. L'appel de Brigitte Bardot à la télévision, l'intervention du roi Hassan II du Maroc, le soutien de la princesse Grace de Monaco, son amie, rien n'y fera.

    Joséphine devra déguerpir au printemps suivant de ce château qui était son « troisième amour ». Comment l'immense vedette est-elle tombée si bas ? L'histoire débute en 1925. Joséphine Baker débarque de son Amérique natale sur les Champs-Elysées avec la Revue Nègre qui fait gambiller l'Hexagone au rythme endiablé du Charleston et valser les tabous. La meneuse, qui danse nue, ou c'est tout comme avec ces quelques plumes roses pour seuls vêtements, donne des cauchemars aux âmes bien-pensantes. Mais boulimique d'exotisme, la France est sous le charme de la « Vénus d'ébène » irrésistible dans sa fameuse ceinture de fausses bananes.

    Son succès phénoménal atteint son firmament en 1930 sur la scène du Casino de Paris où elle entonne « J'ai deux amours, mon pays et Paris ».

    1937. Joséphine Baker, invitée chez des amis en Périgord, a le coup de foudre pour une belle demeure qui domine la vallée de la Dordogne, le pays des châteaux. La bâtisse construite en 1489 par un riche et puissant seigneur de la région, François de Caumont.

    Sa « tribu arc-en-ciel »

    En 1947, Joséphine s'y installe avec son nouveau mari, le très populaire chef d'orchestre Jo Bouillon qu'elle vient d'épouser dans la chapelle du château. Et dès lors, ça va bouger aux Milandes ! En 1949, Joséphine possède la quasi-totalité du bourg qu'elle proclame « Village du monde ». Un vaste complexe touristique composé d'une ferme de 300 ha, d'un hôtel de luxe, d'un parc de loisirs, d'un restaurant, d'un théâtre va attirer des foules impressionnantes chaque été.

    le plus beau rêve de Joséphine, c'est d'avoir des enfants! Ne pouvant le réaliser, tout en conjurant sa souffrance vécue à cause du racisme, elle adopte 12 enfants de tous pays et races différentes de 1954 à 1960, qui seront sa "Tribu arc-en-ciel". Le château est aménagé à cet effet, pièces refaites et décorées, création d'une nurserie, deux salles de bains, l'une recouverte de carreaux noirs et de bandes de feuilles d'or jusque sur la robinetterie, l'autre en marbre rose du portugal avec robinetterie recouverte de feuilles d'argent, une grande cuisine aménagée, ainsi qu'un précieux mobilier et mis à la disposition de la famille   . Dans l'ancienne salle de séjour, une mosaïque reproduisant les quatre points cardinaux est posée. Ce village va connaître, de 1950 à 1960, un faste jamais égalé en Périgord depuis le départ de la noblesse, et des milliers de visiteurs chaque Année vont découvrir ce site ou seront organisés de grands spectacles et où se produiront les plus grands artistes

    Jo Bouillon donne des concerts, mais l'attraction c'est Joséphine qui apparaît avec sa « Tribu arc-en-ciel », les douze enfants de race et de nationalité diverses qu'elle a adoptés au cours de ses multiples voyages.

    Mais cette femme n'a aucun sens de l'argent qui lui file entre les doigts (elle engage douze précepteurs pour les enfants et du personnel à gogo), malgré les remontrances de Jo Bouillon, censé tenir les cordons d'une bourse percée. Aux Milandes, on se souvient des scènes de ménage du couple qui se chamaillait à la fin jusque sur le marché. Lassé par les caprices et l'insouciance de Joséphine, qui a tenté un « come back » sur scène en 1951 pour tenter de renflouer les finances très mal en point, Jo Bouillon quittait définitivement la France en 1961, après avoir divorcé de Joséphine,  pour aller ouvrir un restaurant en Argentine.

    Pourtant, dès 1961, après le départ définitif de Jo Bouillon pour BUENOS- AIRES, les problèmes financiers vont apparaître aux MILANDES, avec un premier déficit de cent millions d'anciens francs. Une première saisie est évitée grâce à l'intervention de Brigitte Bardot. De 1962 à 1967, les dettes vont à nouveaux s'accumuler pour atteindre cent cinquante millions d'anciens francs. Une vente aux enchères des MILANDES est organisée le 3 Mai 1968 au tribunal de BERGERAC. Le site est vendu en trois lots: le parc et aménagements, la ferme modèle, le Château à Monsieur JOLY.

    Entre-temps, Bruno COQUATRIX permet à Joséphine de remonter sur scène à l'Olympia. De retour aux MILANDES, le 4 Juillet 1968, Joséphine est transportée à l'hôpital pour une attaque cérébrale. Très vite remise, elle retourne aux MILANDES où on l'autorise à séjourner jusqu'au printemps 1969. La même année, aidée par Jean-Claude BRIALY et André LEVASSEUR, elle remonte sur scène à MONTE-CARLO pour une revue, vêtue de ses plus belles robes. Expulsée de force et définitivement des MILANDES, elle est logée avec ses douze enfants par la princesse Grâce de MONACO, à Roquebrune. Le 8 Avril 1975, elle est acclamée par le tout PARIS, après sa première à BOBINO.

    Le 12 Avril, quelques heures avant la représentation du soir, elle est terrassée par une crise cardiaque et meurt à la Salpétrière. Elle allait avoir 69 ans. Le 15 Avril, en l'Eglise de la Madeleine à Paris, ont lieu les obsèques Nationales de Joséphine BAKER, en présence de plus de 20 000 personnes. JO Bouillon meurt le 9 Juillet 1984 à BUENOS-AIRES. Ils sont inhumés ensemble au cimetière de Roquebrune.

    Joséphine et les Milandes s'enfoncèrent alors lentement dans les sables mouvants de l'oubli.

    En 1980, le nouveau propriétaire du Château des MILANDES, Monsieur VAN BREUSEGEM, ouvre le site au public par une visite guidée. Puis c'est Jean-Louis Chedal en 1994. En avril 2000, pour le 25° anniversaire de la mort de Joséphine BAKER et le 75° anniversaire de son arrivée en France ("Revue Nègre") Jean-LouisCHEDAL entreprend d'immortaliser Joséphine BAKER en "femme du Monde" dans ce lieu magique. Un circuit merveilleusement aménagé fait revivre la vie exceptionnelle de la grande star, dans un décor paradisiaque où elle apparaît en cire, en trois reprises: Joséphine à Paris en 1925 - Joséphine décorée - Joséphine mise à nu, Joséphine et le Music- hall - les tenues de joséphines - la chambre de Joséphine - la salle de bain de Joséphine - la chambre de Jo Bouillon - Le Boudoir de Joséphine - La cuisine des Milandes

     Aujourd'hui, le château revit et avec lui Joséphine qui serait sûrement heureuse de voir ce qu'il est devenu depuis que la famille de Labarre, de Bergerac, l'a racheté.

        

    En 2001, Angélique de LABARRE, jeune descendante d'une vieille  famille périgourdine, devient propriétaire du Château et des jardins  Elle les ouvre à la visite en proposant un circuit magnifique, mêlant une touche personnelle et le respect de cette grande dame que fut Joséphine BAKER.

      

     
       

     

    2011, Madame Angélique de LABARRE, devenue Mme de SAINT-EXUPERY honore toujours fortement la mémoire de Joséphine BAKER toujours plus présente dans ce Château. Elle continue de restaurer et aménager ce site. Angélique de Saint-Exupéry reconstitue patiemment le mobilier, le cadre de l'époque, Joséphine et la formidable carrière d'une artiste qui rêvait trop. Elle a retrouvé ses robes, la ceinture de bananes déniché chez un fan, des enregistrements radiophoniques qui accompagnent le visiteur.

    Nous avons vraiment beaucoup aimé visiter ce château qui permet de revivre toute la carrière de Joséphine Baker, sa vie, ses excès...et à la fin de la visite, dans une salle du bas, il y a la projection d'un film retraçant sa vie..C'est fort émouvant, et on ressort de là un peu la larme à l'oeil d'avoir pu contempler autant de richesses artistiques, de grandeur d'âme, de militantisme et d'engagements pour la liberté, de combat du racisme, de réel talent, et de voir aussi à quel point elle a pu être bernée, "roulée" par les gens du village, qui n'hésitaient pas à lui compter au centuple le moindre travail, la moindre livraison...elle payait toujours sans discuter...et pour finir une réelle déchéance..la voir ainsi devant la porte de la cuisine du château, assise sur les marches, telle une clocharde, expulsée de chez elle, laisse un goût amer de gâchis et d'injustice...

    Avant d'aller assister au spectacle de fauconnerie, nous allons déjeûner dans la brasserie-restaurant-salon de thé installé dans les dépendances du château

    Nous nous installons en terrasse sous parasol et c'est bien agréable, nous choisissons un plat simple et un dessert...c'est bon et abordable niveau prix

     Dans le prochain article, je vous emmenerai au spectacle de fauconnerie...c'est assez chouette, vous verrez photos et vidéo.. Enfin, si vous voulez bien....En attendant, je vous laisse regarder le diapo de photos..

    @ bientôt

     

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    « Quelques perles...qui ne sont pas de culture !beautés glacées.... »

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  • Commentaires

    5
    Jeudi 31 Janvier 2013 à 12:28

    La maison du bonheur et du malheur, elle a tant donné et elle a fini comme une miséreuse.. Gérer un budget n'est pas une chose facile lorsqu'on a trop d'argent.

    Merci pour ce beau reportage Jackline, c'est très émouvant

    bonne fin de semaine et bisous tout plein

    chatou

    4
    Jeudi 31 Janvier 2013 à 09:06

    J'ai bien aimé la jeune dame assise au restaurant. A part cette jolie personne ce reportage ne me passionne pas.

    Bisous+++++++a bientot

    3
    Jeudi 31 Janvier 2013 à 08:08

    J'ai visité ce château il y a quatre ou cinq ans. J'ai bien aimé moi aussi. Tu as tout dit, sauf qu'elle a eu un autre homme dans sa vie après Jo Bouillon. Peut-être même s'est-elle mariée avec lui. Quant à ses dépenses, c'était fabuleux. Les entrepreneurs lui faisaient payer cher et en plus il la faisait payer deux fois et elle payait toujours. Elle était incapable de tenir un budget. Même l'adoption de ses douze enfants étaient une pure folie à mon humble avis. J'ai entendu son fils aîné ; il dit beaucoup de bien de sa mère qui d'après lui les a bien élevés.  Nous avons aussi mangé dans la brasserie au bas du château. Par contre j'ai horreur de la fauconnerie (mais ce n'est que mon avis personnel qui n'engage que moi.)

    Gros bisous et à bientôt,

    Lydia

    2
    Jeudi 31 Janvier 2013 à 07:22

    Un lieu magnifique et magique ma Jackline. Je connaissais la polémique de Joséphine Baker vis à vis de ses créanciers et son combat pour garder la jouissance de la cuisine du château. Elle serait certainement heureuse de voir la réhabilitation de ce lieu à son effigie et à sa mémoire. Bises et bon jeudi

    1
    Jeudi 31 Janvier 2013 à 05:03
    Mais dis moi, tu passes plus de temps à te documenter qu'en visite ????? Bises d'ici
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